Pessa’h

Les mitsvot de la fête

Lois & coutumes

Quelles sont les lois et coutumes du mois de Nissan ?

– On évite de manger des Matsot jusqu’au soir du Séder

– Dans toutes les communautés, on a coutume de ramasser de l’argent afin de pourvoir aux besoins des familles nécessiteuses pendant la fête. Cela s’appelle Maote ‘Hitime, l’argent pour la farine (nécessaire à la confection des Matsot). Le Rabbi a institué que chaque responsable communautaire s’efforce d’envoyer à ses fidèles dans le besoin des Matsot Chmourot (rondes, cuites à la main, spécialement surveillées depuis la moisson du blé), au moins pour les deux soirs du Séder.

– Tout le mois de Nissan, on ne récite pas la prière de Ta’hanoune (supplications).

– On ne jeûne pas durant le mois de Nissan (excepté les mariés avant la cérémonie).

– Après la prière du matin, les treize premiers jours du mois, on lit le sacrifice apporté par le Nassi du jour, en souvenir des sacrifices apportés par les princes des tribus le jour de l’inauguration du Michkane, le sanctuaire portatif dans le désert (Bamidbar – Nombres chapitre 7 et début du chapitre 8). Après la lecture des versets, on ajoute la courte prière de Yehi Ratsone imprimée dans le Siddour, le livre de prières.

– La première fois en Nissan qu’on voit des arbres fruitiers en fleurs, on récite la bénédiction Baroukh Ata … Chélo ‘Hissère Beolamo 

Qu’est-ce que le ‘Hamets ?

Durant Pessa’h, on n’a le droit ni de posséder ni de consommer du ‘Hamets. Il faudra doncse débarrasser de tout aliment à base de céréale fermentée comme par exemple : le pain, les céréales, les pâtes, les gâteaux et certains alcools. C’est pourquoi on a coutume de bien nettoyer la maison, le magasin, le bureau, la voiture etc… avant Pessa’h, afin d’éliminer toutes les miettes.

Pour éviter de posséder, même involontairement du ‘Hamets à Pessa’h, on remplira une procuration de vente, qu’on remettra à un rabbin compétent. Celui-ci se chargera alors de vendre tout le ‘Hamets à un non-Juif. Cette procuration de vente peut être apportée au rabbin ou lui être envoyée par courrier, fax ou Internet et devra lui parvenir au plus tard la veille de Pessa’h.

Il n’est pas nécessaire d’avoir terminé tout son ménage pour dresser la liste de ce qu’on envisage de vendre.

Durant tout Pessa’h, on mettra de côté dans des placards fermés à clé tout le ‘Hamets et la vaisselle ‘Hamets que l’on n’utilisera pas durant Pessa’h mais qu’on pourra « récupérer » une heure après la fête.

Comment préparer la cuisine

 On prépare la cuisine pour Pessa’h en la « cachérisant, c’est-à-dire que l’on y fait disparaître toute trace de ‘Hamets.

PLATS ET USTENSILES : Il est conseillé d’avoir une vaisselle et une batterie de cuisine exclusivement réservées pour Pessa’h. En cas de nécessité, certains ustensiles utilisés tout au long de l’année peuvent être utilisés pour Pessa’h après cachérisation. On consultera pour cela un Rabbin.

FOUR: Le four électrique peut être cachérisé au moyen d’une pyrolyse. A noter cependant que la pyrolyse ne permet pas de cachériser les plaques du four. Pour la cachérisation de ces plaques ainsi que pour celle de tout autre type de four, on consultera un Rabbin.

PLAQUES DE CUISSON : Les plaques électriques seront scrupuleusement nettoyées, ainsi que la surface qui les entoure, suite à quoi on les fera chauffer pendant 1h à la température maximum. On procèdera de même pour des brûleurs à gaz, si ce n’est que la grille devra faire l’objet d’une cachérisation à part. Pour cela, ainsi que pour les autres types de plaques (vitrocéramique et induction), on consultera un Rabbin.

MICRO-ONDES : On le nettoiera soigneusement. On ne l’utilisera pas pendant vingt-quatre heures, puis on g chauffera un récipient rempli d’eau (30 cl), jusqu’à l’évaporation totale de cette eau. Pendant Pessa’h, les plats mis au micro-ondes seront soigneusement enveloppés de toutes parts.

ÉVIER EN INOX : Il sera consciencieusement nettoyé et le siphon sera vidé. On ne l’utilisera pas à chaud pendant vingt-quatre heures, suite à quoi on l’arrosera d’eau bouillante pour finalement le rincer à l’eau froide. Pour les autres types d’éviers, on consultera un Rabbin.  

LAVE-VAISSELLE : Il est préférable de ne pas l’utiliser pendant Pessa’h.  

RÉFRIGÉRATEUR, CONGÉLATEUR, ÉLÉ-MENTS DE CUISINE, PLACARDS, TABLES ET TIROIRS : On les nettoie méticuleusement, afin d’en retirer toutes les miettes et tous les restes. Ensuite, on recouvre, par exemple d’un papier aluminium, les surfaces entrant en contact avec la nourriture ou les récipients.

NAPPES ET NAPPERONS : On les lave avec une lessive sans amidon.

Préparatifs de la fête

LA MATSA CHEMOURA
Prenez soin de vous procurer de la Matsa Chemoura fabriquée à la main, au moins pour le Sédèr. Vous pouvez en obtenir directement au près du Beth ‘Habad ainsi que dans certaines épiceries cachères. 

La Matsa que l’on consomme pendant l’année n’est pas forcément Cachère pour Pessa’h. On s’assurera donc que la mention « Cachère LePessa’h” est bien inscrite sur le paquet.

FRUITS FRAIS, VIANDES ET POISSONS Tous les fruits frais, les légumes, de même que les viandes et les poissons cachères, peuvent être utilisés ù Pessa’h, et condition d’avoir été préparés selon la Loi juive et de ne pas être entrés en contact avec des aliments ou des récipients ‘Hamets. Beaucoup de communautés ont coutume de ne pas manger des « Kitniot » à Pessa’h (riz, maïs, moutarde, légumineuses telles que petits pois, fèves, haricots, ou d’autres aliments les contenant).

PRODUITS MANUFACTURÉS Il faut s’assurer que les produits manufacturés achetés pour la fête possèdent bien !a mention « Cachère LePessa’h” sur l’emballage.

Bien évidemment, les aliments à base de céréales, fabriqués sans contrôle Rabbinique, sont ‘Hamets et strictement interdits à Pessa’h. C’est en particulier le cas pour le pain, les gâteaux, les petits déjeuners à base de céréales, les pâtes, la bière, la vodka, le whisky… Pour les aliments des nourrissons, vérifier les composants et consulter un Rabbin.

LES PRODUITS PHARMACEUTIQUES De nombreux médicaments, cosmétiques, produits de beauté contiennent du ‘Hamets. On consultera les listes éditées chaque année par les autorités Rabbiniques. On fera également attention à la nourriture pour animaux.

Qu’est-ce que la Matsa Chmourah ?

En hébreu, « Chmourah » signifie « gardée » et ce terme décrit parfaitement ce qu’est cette Matsa. La farine utilisée pour sa fabrication est gardée, protégée de tout contact avec de l’eau, depuis le moment de la moisson. En effet, si elle venait à être mouillée, elle pourrait lever et devenir impropre à la consommation pendant Pessa’h.

Ces Matsot sont rondes, pétries à la main et ressemblent à celles que les enfants d’Israël consommèrent lorsqu’ils quittèrent l’Egypte. Elles sont cuites en moins de dix-huit minutes sous stricte surveillance rabbinique, afin de s’assurer qu’elles ne puissent en aucune façon augmenter de volume et devenir levain pendant la fabrication. La Matsa Chmourah doit être utilisée pendant les deux nuits du Séder, c’est-à-dire samedi soir 27 mars et dimanche soir 28 mars 2021, en particulier pour les trois Matsot posées sur le plateau. Chaque convive à la table du Séder mangera de la Matsa Chmourah. Certains ont la coutume d’en consommer pendant toute la fête.

Le Zohar appelle la Matsa Chmourah : « l’aliment de la Foi et l’aliment de la Guérison ».

Il n’est pas nécessaire d’avoir terminé son ménage de Pessa’h pour acheter les Matsot ; il suffira de les stocker à l’abri de tout ‘Hamets et de toute humidité.

Comment élimine-t-on le ‘Hamets ?

Après la tombée de la nuit, on procède à la recherche du ‘Hamets : on dispose dix petits morceaux de pain (enveloppés chacun dans un papier) dans la maison. On prononce la bénédiction :

«Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Biour ‘Hamets»

puis, à la lumière d’une bougie (en cire, de préférence), on ramasse avec une cuillère en bois les dix morceaux de pain qu’on dépose dans une enveloppe. Au moyen d’une plume, on balaie les éventuelles miettes de ‘Hamets. Dans l’enveloppe, on dépose aussi la plume et la cuillère en bois. On récite alors «Kol ‘Hamira».
Le lendemain matin, on brûle l’enveloppe et ce qu’elle contient en ayant l’intention par cela d’annuler tout ‘Hamets qui se trouverait encore par inadvertance en notre possession. Attention : cette procédure demande une grande vigilance et il convient de surveiller les enfants afin d’éviter tout danger.

Vendre votre ‘Hamets

Comme il est interdit de consommer et même de posséder du ‘Hamets pendant les huit jours de Pessa’h, nous le vendons à un non-Juif. Bien sûr, cette vente doit être légalement valide en droit juif, nous laissons donc faire les experts. Pour cela, vous trouverez dans ce guide un formulaire appelé « Acte de procuration pour la vente du ‘Hamets ». Remplissez-le et renvoyez-le comme indiqué.

Vous permettrez ainsi au rabbin de transmettre la propriété de votre ‘Hamets pour la durée de la fête. Il se chargera aussi de le récupérer pour vous une fois celle-ci terminée. Pas d’inquiétude à avoir : il vous suffira d’enfermer votre ‘Hamets où vous le souhaitez, dans un placard fermé par exemple et de ne pas y toucher pendant Pessa’h. Personne ne viendra vous le réclamer.

Vous pouvez aussi donner cette procuration par internet sur loubavitch.fr ou par téléphone au 01 45 26 87 60.

Le jeûne des premiers-nés

Quand D.ieu frappa les premiers-nés d’Egypte, Il épargna les premiers-nés juifs. Depuis lors, en souvenir et en signe de reconnaissance, ceux-ci jeûnent la veille de Pessa’h. Il est dit que « la joie brise les limites ». Comme la joie d’une Mitsva, telle que la conclusion de l’étude d’un traité talmudique, transcende ici l’obligation de jeûner, les premiers-nés peuvent interrompre leur jeûne très tôt dans la journée grâce à un repas de Mitsva qui suit la conclusion d’un traité. Renseignez-vous auprès de votre communauté.

La recherche du ‘Hamets

On enveloppe soigneusement dix petits morceaux de pain dans du papier et on les cache dans la maison (attention : celui qui s’en charge doit garder la liste des cachettes pour être sûr de ne rien oublier !).

Traditionnellement, on utilise une bougie pour s’éclairer pendant la recherche, une cuillère pour recueillir le ‘Hamets trouvé, une plume pour nettoyer le lieu et un sac en papier pour y mettre le tout. N’oubliez pas la bénédiction et le texte qui l’accompagne 

Avant de commencer la recherche du ’Hamets, on dit la bénédiction suivante :

BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU MÉLÈ’H HAOLAME ACHÈRE KIDECHANOU BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU AL BIOUR ‘HAMETS.

Béni sois-Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifiés par Ses Commandements et nous a ordonné de détruire le ‘Hamets.

Après avoir terminé la recherche, déposez le sac en papier contenant le ‘Hamets dans un endroit à part jusqu’au matin et dites le Premier Kol ‘Hamira :

“Que tout ‘Hamets, qui se trouve en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas détruit, dont je n’ai pas connaissance, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre.”

La destruction du ‘Hamets

Les dix morceaux de ‘Hamets trouvés pendant la recherche sont brûlés ce matin. Tout le ‘hamets a été éliminé à l’exception du pain nécessaire pour les deux repas du Chabbat. 
On brûlera le sac et son contenu (cette année, sans dire la formule “Kol Hamira” qui sera prononcée Chabbat matin). On lira, par contre, le texte du “Yehi Ratson” qui se trouve dans la Haggada de Pessa’h.
Le Second Kol ‘Hamira ne sera récité que le lendemain après que les miettes de pain restantes auront été soigneusement balayées, rassemblées puis jetées aux toilettes.

ATTENTION : La veille de Pessa’h tombe un Chabbat

Certaines années, la veille de Pessa’h tombe un Chabbat. De ce fait, on doit observer certaines règles particulières. En effet, on ne peut consommer de ‘Hamets au-delà de Chabbat matin. Mais cependant, il faut manger du pain aux deux repas de Chabbat: vendredi soir et samedi matin. Voici donc comment on procèdera :

▶ On aura complètement nettoyé la maison avant Chabbat.

▶ Toutefois, on aura laissé de côté, dans un sac en papier, le pain nécessaire aux deux repas de Chabbat.

▶ Après le Kiddouch, on fera Motsi (on mangera au moins 57g de pain) à l’écart de la table. Puis, on se lavera avec attention la bouche et les mains afin de les débarrasser de toutes miettes de ‘Hamets. On prendra ensuite le repas cachère pour Pessa’h sans pain ni Matsot.

▶ Les repas de Chabbat, aussi bien celui du vendredi soir que du samedi matin, seront cuisinés dans la vaisselle de Pessa’h et seront cachères pour Pessa’h.

Ils seront, bien entendu, consommés également dans la vaisselle de Pessa’h.

ATTENTION ! Comme il faut avoir terminé de manger du pain avant une certaine heure on fera la prière de Cha’harit de bonne heure et on consommera le repas de Chabbat très tôt.

Les miettes de pain restantes devront être soigneusement balayées, rassemblées puis jetées aux toilettes.

On récitera ensuite le second “Kol Hamira” (sans dire le Yehi Ratson): “Que tout ‘Hamets, qui se trouve en ma possession, que je l’ai vu ou non, que je l’ai considéré ou non, que je l’ai détruit ou non, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre”.

Quelles sont les Mitsvots essentielles du Séder ?

Le soir de Pessa’h, on organise le repas du Séder pour célébrer la sortie d’Egypte. On ne pourra commencer qu’après la nuit tombée. Tous les Juifs doivent participer au Séder, hommes, femmes et enfants. Il faut :

• Boire 4 verres de vin

On doit boire au cours du Séder au moins quatre verres de vin ou de jus de raisin cachère pour Pessa’h. Le verre doit contenir au moins 8,6 centilitres, et on doit en boire à chaque fois au moins la majeure partie, en une fois. Les hommes et les garçons doivent s’accouder sur le côté gauche, sur un coussin, pour manger la Matsa et boire les quatre verres de vin.

• Raconter la sortie d’Egypte

On le fait en lisant la Haggadah. Il faut raconter à tous les participants et en particulier aux enfants, selon ce qu’ils peuvent comprendre. Pour éviter qu’ils ne s’endorment, on aura pris soin de les faire dormir l’après-midi et on leur fera chanter certains paragraphes de la Haggadah.

• Manger de la Matsa

On mange de la Matsa les deux soirs du Séder après avoir dit la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al A’hilat Matsa», en plus de la bénédiction habituelle «Hamotsi». La Matsa du Séder sera «Chemourah», c’est-à-dire qu’on aura surveillé depuis la moisson, que les grains de blé, et plus tard la farine, n’auront pas été en contact avec de l’eau, ce qui aurait risqué de les rendre ‘Hamets. Nombreux sont ceux qui préfèrent consommer les Matsot rondes cuites à la main (et non à la machine) comme au temps de la sortie d’Egypte. Il faut manger au moins 30 grammes de Matsa, et il est préférable de les manger en moins de quatre minutes. Il faudra manger trois fois cette quantité de Matsa : pour le «Motsi», pour le «Kore’h» (le «sandwich» aux herbes amères), et pour l’ «Afikoman», à la fin du repas, en souvenir du sacrifice de Pessa’h qui était mangé après le repas.

• Manger des herbes amères (Maror et Kore’h)

On mange des herbes amères en souvenir de l’amertume de l’esclavage en Egypte. On achètera de la salade romaine qu’on nettoiera feuille par feuille devant une lumière pour être sûr qu’il n’y a pas d’insectes, après l’avoir fait tremper dans de l’eau. On prépare pour chacun des convives au moins 19 grammes de «Maror», c’est-à-dire de salade romaine avec un peu de raifort râpé, trempé dans le «Harosset» (une pâte faite de pommes, poire et noix, avec un peu de vin) après avoir prononcé la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al A’hilat Maror». On consomme encore 19 grammes de Maror bien séché entouré de Matsa pour le «Sandwich de Kore’h».   

Qu’est-ce que le compte du Omer ?

C’est une Mitsva de la Torah de compter les quarante-neuf jours de l’Omer à partir du second soir de Pessa’h  jusqu’à la veille de Chavouot. Si on n’a pas compté de suite après la prière du soir (Arvit), on peut encore compter durant la nuit jusqu’à l’aube. Si on ne s’en souvient que pendant la journée, on peut compter, mais sans réciter la bénédiction. Et le soir suivant, on continue de compter avec la bénédiction. Si on a oublié toute une journée, on devra dorénavant compter chaque soir sans la bénédiction.

Quelles sont les lois de cette période du Omer ?

Hommes et femmes ont l’habitude de ne pas entreprendre de «travaux» (tels que ceux interdits à ‘Hol Hamoed) depuis le coucher du soleil jusqu’à ce qu’ils aient compté le Omer.

On ne célèbre pas de mariage et on ne se coupe pas les cheveux, en souvenir de l’épidémie qui décima les 24 000 élèves de Rabbi Akiba à cette époque du Omer. Les Séfaradim respectent ces lois de deuil jusqu’au 19 Iyar  ; les Achkenazim depuis le 1er Iyar jusqu’au 3 Sivan au matin  à part la journée de Lag Baomer.

La coutume du Ari Zal, suivie par la communauté ‘Habad, veut qu’on ne prononce la bénédiction de Chéhé’héyanou (sur un fruit nouveau par exemple) que le Chabbat durant toute la période du Omer et qu’on ne se coupe pas les cheveux jusqu’à la veille de Chavouot.

Un garçon qui aura trois ans après Pessa’h fêtera sa première coupe de cheveux à Lag Baomer et celui qui aura trois ans après Lag Baomer la fêtera la veille de Chavouot.

Il n’y aucune restriction sur les promenades ou les séances de piscine et baignade.   

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